|
L'avenir de l'Union européenneAvec :
et Georges Vlandas, Jean-Paul Soyer (revue Graspe). Mme Margarida Marques, empêchée, a bien voulu communiquer cette note. Compte-rendu en cours d'élaboration : il sera publié dès que possible. InvitationNotre Europe suscite des interrogations, quand ce n'est pas un rejet. Les citoyens considèrent qu’elle ne répond plus de façon satisfaisante aux problèmes qui les concernent : chômage de longue durée, éducation qui prépare mal à la vie d’adulte, solidarité défaillante, faible croissance, virage tardif vers une économie durable, défis de sécurité... Le débat citoyen paraît en panne. L'expérience du siècle dernier, des deux guerres civiles européennes devenues mondiales, a poussé l'humanité au bord du gouffre, mais tout cela s’estompe dans les mémoires. Les difficultés économiques et sociales, l'accroissement des inégalités s'est traduite petit à petit par une remontée des nationalismes en Europe et ailleurs. Cela a engendré a engendré un repli des nations. Il en découle un sentiment de peur : de l’autre, de l’avenir et du déclin. Ce ressenti induit des égoïsmes et de la violence. Et pourtant, l’histoire a prouvé que la coopération renforcée et l’entraide peuvent unir et faire avancer les peuples vers un destin commun. C’est dans cet esprit que l’Europe a été bâtie. Elle a voulu dès le début suivre un autre chemin, celui de la coopération, de la solidarité, du développement économique, de la démocratie, de l'état de droit et, pour ce faire elle s’est dotée d’institutions communes. Mais cet objectif n’est que partiellement rempli. Mais maintenant, son action est contestée à tous les niveaux, et les raisons de sa création ont été oubliées. Mais nous, citoyens d'Europe, nous nous n'avons pas oublié. Nous ne permettrons pas, que certains régimes autoritaires en Europe ruinent ce que nous avions patiemment bâti. Nous ne voulons pas que les régimes autoritaires dits ‘post-démocratiques’ qui s’établissent ou menacent de s’établir dans plusieurs pays d’Europe remettent en cause les acquis fondamentaux de la démocratie et de la construction européenne. Nous voulons que la construction européenne aille de l'avant et préserve sa capacité de répondre aux défis communs. Nous pensons que les citoyens européens sont plus forts unis dans leur diversité, plus forts ensembles que divisés. Nous pensons que nous sommes un peuple en construction. En 2017, nous allons fêter l'anniversaire du lancement de notre aventure collective, la signature du Traité de Rome. À cette occasion, les institutions vont lancer un débat sur l'avenir de l'Union. Nous voulons y participer pour affirmer les valeurs qui nous tiennent à cœur, pour réfléchir ensemble à une voie commune, choisie démocratiquement. Notre avenir ne peut être défini sans nous et pour nous, et nous devons participer à sa définition. Ce chemin est celui de la solidarité, de l'innovation, de la cohésion, de l'environnement, de la démocratie, seule voie réaliste pour sortir de l'impasse actuelle. Nous voulons en discuter ensemble. L’Europe, c’est aussi nous ! |
|