Les élections européennes 2019 se dérouleront selon les pays entre le 23 et
le 26 mai 2019. Pour pouvoir voter, il faut être inscrit sur les listes
électorales.
Pourquoi voter ? Qu'est-ce que l'UE a fait pour moi ?
Le site interactif et multilingue « Ce que
l’Europe fait pour moi» contient des centaines de notes concises et
faciles à lire avec des exemples montrant comment l’UE a amélioré votre vie.
Vous pouvez y trouver ce que l’Europe a fait pour votre région, votre profession
ou vos loisirs.
Ne manquez pas le lancement de la Citizen’s App, qui va mettre toutes ces
informations dans la paume de votre main.
Accédez au Centre
de téléchargementpour des brochures prêtes à imprimer, des cartes
incitant à voter, des autocollants, etc.
Cette fois, il ne suffit pas d’espérer un avenir meilleur. Cette fois, nous
devons tous prendre nos responsabilités. C'est pourquoi aujourd’hui, nous ne
vous demandons pas seulement de voter, mais aussi
d’inviter un maximum
de personnes à faire de même. Quand tout le monde vote, tout le monde gagne.
Autres liens :
Comment
voter ? et l’application Citizens’App à télécharger (App Store, Google Play)
Opinion of the EESC : Education about the European Union
The EESC considers that the success of the European project depends on the
values it represents, and that its energy and spirit are based on a strong
European identity and citizens' identification with the EU. It views holistic
education, training and lifelong learning as fundamental in instilling a sense
of belonging and responsibility amongst EU citizens and in boosting their active
participation in EU decision-making. This kind of education should not only aim
at young people within the auspices of formal education, but at all age groups
in formal, non-formal and informal learning settings. The EESC emphasises the
importance of information, communication and education (ICE) strategies to
improve the way information about the EU and its achievements is supplied.
Stakeholders such as trade unions, businesses and civil society organisations
active in the education, training, youth and adult fields should be encouraged
and supported to enhance their activities on learning and teaching about the EU.
Comment réinventer l’Europe, concrètement ?
U4U soutient les débats citoyens sur la construction européenne: l'exemple
du Congrès WeEuropeans du 22 mars 2019
Vendredi 22 mars, s’est tenu au Parlement européen à Bruxelles le Congrès
WeEuropeans. Cela fut l’occasion de dévoiler les résultats de la plus grande
consultation transnationale jamais réalisée en Europe à l’initiative de
l’association européenne CIVICO Europa et de la Civic Tech Make.org.
Lancée début février dans 27 Etats membres et en 24 langues, elle a réuni 1,7
millions de participants ayant voté 11,3 millions de fois sur les 30 000
propositions qui ont émergé en forme de réponse à une question simple : «
Comment réinventer l’Europe, concrètement ? »
Les 10 propositions les plus votées dans chaque pays ont été ensuite
traduites et soumises au vote de tous les Européens. Des 270 propositions
émanant du vote au niveau national, les 10 plus consensuelles au niveau européen
constituent l’Agenda Citoyen qui a été présenté lors du Congrès du 22 mars au
Parlement européen.
Des citoyens venus des quatre coins de l’Europe ont eu l’occasion de discuter
les propositions le matin avec des représentants de la société civile, puis avec
des représentants des forces politiques européennes l’après-midi.
Les thèmes émergents des propositions permettent de se faire une idée des
préoccupations des Européens. L'environnement est le thème qui arrive en tête
avec 4 propositions parmi les 10 plus adoptées : recyclages de matériaux et
modèle d’économie circulaire, politique de plantations de feuillus et énergie
renouvelable en milieu urbain, utilisation des produits chimiques dans
l’industrie alimentaire… Les citoyens de l’Union appellent à une Europe plus
responsable et à des actions plus décisives pour la défense de l’environnement
et gestion des ressources.
Les autres sujets clés sont : la démocratie européenne (exemplarité des élus
et non accès aux fonctions électives pour ceux qui ont eu affaire à la justice),
la justice fiscale (taxation des grandes entreprises), la promotion des communs
autour de l’éducation, de la recherche et de la santé, et la promotion des
droits des travailleurs.
Tous ces thèmes, environnementaux, sociaux, fiscaux, et démocratiques, se
sont retrouvés dans tous les résultats nationaux de la consultation, même si des
nuances se sont faites jour. Ainsi les citoyens en Italie, Pologne, ou Hongrie,
ont également évoqué les thèmes de l'immigration et de la lutte contre le
terrorisme. Mais si ces thèmes ont aussi été évoqués, cela ne s’est pas fait
dans les proportions qu’on aurait pu escompter. Ainsi, seules 4% des
propositions ont été relatives à la question migratoire.
Nous vous invitons à prendre connaissance dans le détail des 10
propositions constitutives de l’Agenda Citoyen sur le
site officiel WeEuropeans.
Le Congrès nous a donc donné l’occasion de discuter des priorités citoyennes
pour l’avenir de l’Europe, et de débattre de l’orientation du projet européen
qui nous tient tous à cœur. Mais plus largement, toute l’opération vise à la
fois à remettre le citoyen au centre du dispositif démocratique européen en le
rendant davantage participatif, et également à demander aux représentants des
forces politiques de répondre dans le cadre d’un espace public européen aux
préoccupations concrètes des citoyens pour entrevoir ensemble le futur de
l’Union. A nos élus de montrer qu’ils entendent ces voix citoyennes et de mettre
en œuvre des programmes et des idées susceptibles de répondre à leurs attentes.
Dans cet esprit, à présent que les résultats ont été révélés, les réactions
des partis politiques des différents Etats seront désormais recueillies dans le
cadre de la poursuite de la campagne WeEuropeans et leurs prises de position
seront affichées sur le site officiel du projet WeEuropeans. Ainsi, chacun
pourra connaître en toute transparence les positions politiques des différentes
forces politiques en regard des préoccupations citoyennes exprimées dans
l’Agenda Citoyen, et ainsi mieux se déterminer dans la perspective du vote.
Le 22 mars dernier, U4U a su répondre présent à notre appel en apportant son
soutien à l’organisation de notre Congrès. Nous nous félicitons de cette aide
d’un syndicat de la fonction publique européenne.
En effet, actuellement des crises politiques, économiques et sociales
secouent plusieurs pays de L’Union européenne et mettent à risque son bon
fonctionnement, si ce n’est, craignent certains, la pérennité même du projet
européen. Aussi est-il grand temps que la société civile européenne s’implique
dans le développement du seul grand projet politique depuis la deuxième guerre
mondiale. C’est à elle de le relancer sur la base de ses valeurs fondatrices de
paix, liberté, et démocratie. Elle doit participer à la définition de ses
nouvelles méthodes de fonctionnement ainsi que de ses nouveaux objectifs afin de
mieux répondre aux préoccupations et aux besoins de ses citoyens.
Francesca Ratti
U4U supports citizen debates on European
integration: the example of the WeEuropeans Congress on 22 March 2019
On Friday 22 March, the WeEuropeans Congress took place at the European
Parliament in Brussels, in order to announce the results of the largest
transnational, citizen-led consultation ever organised in Europe, an
initiative by the European association CIVICO Europa and by Civic Tech
Make.org.
Launched at the beginning of February in 27 member states and in 24
languages, the consultation involved more than 1.7 million participants, who
voted 11.3 million times on the 30,000 proposals which emerged in response
to the simple question “What are the concrete steps we can take to reinvent
Europe?”
The 10 most popular proposals in each country were then translated and
put to the vote of all Europeans. Out of the 270 proposals voted for
nationally, the 10 most popular Europe-wide proposals form the basis of the
Citizens' Agenda, which was presented at the Congress on the 22 March at the
European Parliament.
Citizens from across Europe were invited to discuss the proposals during
the morning with civil society representatives, then with representatives
from European political forces in the afternoon.
The themes emerging from the proposals allow us to get an idea of the
concerns of European citizens. The environment is the top concern of
participants, with 4 of the top 10 proposals relating to this topic:
recycling of raw materials and a circular economy model, a tree planting and
renewable energy policy in urban environments, usage of chemical products in
the food industry, etc. The citizens of the Union call for a more
responsible Europe which takes firmer action to protect the environment and
manage resources.
The other key themes are: European democracy (responsibility of elected
members to set an example and not allowing those who have committed crimes
to run for elected positions), fair taxation (taxation of multinational
corporations), investment in education, research and health matters, and
promotion of workers’ rights.
All of these themes, environmental, social, fiscal and democratic,
featured across the national consultation results, to varying degrees.
Respondents in Italy, Poland and Hungary, for example, raised the issue of
immigration and the fight against terrorism. However, these issues did not
feature as predominantly as might have been expected: only 4% of the total
number of proposals were related to the question of migration.
You can read in detail the 10 proposals that form the basis of the
Citizen Agenda on the official WeEuropeans
website.
The Congress gave us the opportunity to discuss citizen priorities for
the future of Europe, and to debate the direction of the European project
which is so important to all of us. However, in a broader sense, the
operation aims to put citizens back at the heart of European democracy by
making it more interactive, and by asking representatives from political
forces to address the concerns of their citizens in a public European forum,
to contemplate the future of Europe together. Our elected representatives
have a duty to listen to their people, and to implement programmes and ideas
that meet their expectations.
With that in mind, now that the results have been published, the
reactions of the political parties from different States will be collected
as part of the follow up of the WeEuropeans campaign, and their position
statements will be published on the official WeEuropeans website. This will
enable citizens to learn, with complete transparency, the political
positions of the various political forces and how they relate to the
concerns of citizens as expressed in the Citizens' Agenda, helping them to
make the right decisions when it's time to vote.
On the 22nd of March, U4U was able to support our cause by helping
organise our Congress. We are delighted to have the backing of a European
Civil Service trade union.
At present, political, economic and social crises have hit several
European countries, jeopardising the proper functioning of the EU, and even,
as some fear, the sustainability of the entire Union. It is therefore high
time that European civil society gets behind the development of the first
major political project since the Second World War. It is up to the people
to relaunch it, based on the founding values of peace, liberty, and
democracy. They must help define the Union’s new methods of operation as
well as its new objectives in order to address the needs and concerns of its
citizens.
Décision de la Commission qui encadre la participation de son personnel
aux élections du Parlement européen, en complément de la décision qui définit
les conditions applicables aux Commissaires.
Comme à chaque élection européenne, la
Commission prend une décision pour
encadrer la participation des collègues à la campagne qui précède le scrutin et
préciser les dispositions statutaires applicables à ce domaine: articles 11, 11
bis, 12, 15, 17 and 17 bis du statut et art. 11 et 81 RAA.
La Commission "n'interdit pas la participation de ses agents" aux élections
européennes mais elle l'encadre. Au Parlement européen au contraire
l'institution "encourage la participation de ses agents".
On peut bien entendu trouver cette réglementation un peu tatillonne. De même,
elle laisse dans le flou la participation aux débats citoyens, notamment pour
les organisations syndicales européennes.
Il n’en demeure pas moins qu’elle a pour objectif de protéger à la fois le
fonctionnaire et l’institution. Voyons quelles sont les dispositions principales
de cette réglementation.
Tout d’abord la décision définit trois principes fondamentaux :
Les fonctionnaires concernés doivent bien faire la
distinction entre leurs activités de campagne et leurs activités au sein de
l’institution ;
Ils ne peuvent pas utiliser les ressources de
l’institution pour la campagne ;
Ils doivent préserver le devoir de discrétion, en
particulier par rapport à des informations qu’ils auraient eu à connaître dans
le contexte de leurs activités au service de la Commission.
Dans la période qui précède la campagne officielle et la désignation des
candidats, le fonctionnaire participe aux activités liées à l’élection en dehors
des heures de travail. Si de telles activités nécessitent d’être accomplies
pendant les heures de travail, le fonctionnaire informe la DG HR qui décide,
dans l’intérêt du service, soit de l’inviter à prendre un CCP de trois mois
maximum, soit lui permet de prendre un temps partiel (décharge de service). Ces
règles s’appliquent également aux personnels qui s’impliquent dans la campagne
officielle, sans être formellement candidats.
Les fonctionnaires, officiellement candidats aux élections, doivent le
déclarer à la DG HR qui a trois options : inviter le fonctionnaire à prendre un
congé annuel ou un CCP ou bien lui permettre de travailler en temps partiel. La
solution peut être une combinaison de ces différentes mesures. De manière
générale, l’AIPN invitera le fonctionnaire à prendre un CCP, un mois avant le
jour du scrutin.
La décision ne permet pas à un membre du personnel de participer à des
activités de campagne, en qualité officielle ; ce qui tombe sous le sens. Toute
participation à des réunions de campagne es qualité est soumise à une
autorisation expresse de la Commission.
En cas d’élection du candidat comme Membre du Parlement européen, celui-ci
doit informer la DG HR. Il devra pour les fonctionnaires demander un CCP, les
fonctions de parlementaire européen étant incompatibles avec une position active
au sein des services de la Commission européenne.
Notons enfin, que la Commission a également très strictement encadré la
participation des Commissaires à ses élections ainsi que l'activité des membres
de leur cabinet.
*
Decision of the Commission on monitoring the
participation of its staff in the European Parliament elections, supplementing
the decision defining the conditions applicable to the Commissioners.
As with each European election, the
Commission has taken a decision to monitor the participation of colleagues in
the campaign preceding the vote and to set out the provisions of the Staff
Regulations applicable to this area: articles 11, 11 bis, 12, 15, 17 and 17 bis
of the Staff Regulations and arts. 11 and 81 RAA.
The Commission "does not prohibit
the participation of its agents" in the European elections, but it does monitor
this. At the European Parliament, on the other hand, the institution "encourages
the participation of its agents".
Of course, this regulation could be
considered rather nit-picking. It is also rather unclear about participation in
citizens’ debates, especially for the European trade unions.
Its objective is nevertheless to
protect both the officials and the institutions. Let us see what the main
provisions of these regulations are.
First of all, the decision defines
three basic principles:
1) The officials concerned must make a clear
distinction between their campaigning activities and their activities within the
institution;
2) They may not use the institution’s resources for
the campaign;
3) They must preserve the duty of secrecy, especially
concerning information that has come to them through their activities in the
service of the Commission.
In the period preceding the
official campaign and the nomination of candidates, the official must take part
in activities related to the election outside of regular working hours. If such
activities have to be completed during working hours, the official informs the
DG HR, which decides, in the interests of the service, either to invite the
official to take a period of personal leave for a maximum of three months or to
permit the official to work on a part-time basis (release from service). These
rules also apply to staff who are involved in the official campaign, without
formally being candidates.
Those officials who are officially
candidates in the elections must notify the DG HR accordingly, which then has
three options: invite the official to take annual leave or personal leave (CCP)
or allow him/her to work on a part-time basis. The solution can be a combination
of these different measures. In general terms, the Appointing Authority will
invite the official to take a period of personal leave, one month before the
date of the vote.
The decision does not allow a
member of staff to participate in campaigning activities in an official
capacity; which stands to reason. Any participation in ex officio campaign
meetings is subject to the express authorisation of the Commission.
If a candidate is elected as a
member of the European Parliament, he or she must inform the DG HR. Officials
must request a period of personal leave, as the duties of an MEP are
incompatible with an active position within the services of the European
Commission.
Finally, it should be noted that
the Commission has also very closely monitored the participation of
Commissioners in its elections, as well as the activity of members of their
cabinet office.